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Le ciel au-dessus de Paris
3 mai 2009

Où l'on est trop perdu pour savoir ce qu'on veut...

Et où l'on met fin à une relation sans trop savoir pourquoi.

Cela faisait une semaine que je m'y attendais, j'en avais même parlé autour de moi. J'en ai marre d'avoir raison. Mister T a mis fin à notre relation hier. Ça ne fait pas mal, juste dommage, parce que ça nous faisait du bien quand même, à l'un comme à l'autre. Au final, on ne sait pas pourquoi il a rompu, ni lui ni moi. Le pire, c'est qu'on ne s'est jamais autant parlé de nous, au bord de l'eau, dans un cadre un brin romantique, avec un temps de circonstance, qui ne savait pas trop ce qu'il voulait non plus.

Il avait l'impression de parler à un miroir, m'a avoué n'avoir jamais rencontré quelqu'un d'aussi fermé que moi, à ce point proche de lui. Mais deux solitude ne font pas un bonheur et je pense qu'on le savait tous les deux dès le début. On avait tous les deux peur que l'autre attende plus de cette relation, alors qu'en fait, on était juste bien comme ça. Des fois, on aurait envie de crier au gâchi, mais à quoi bon ? C'est comme ça, et puis c'est tout.

Pour couronner le tout, j'ai envoyer bouler Moi Je le soir même. Je crois que ça faisait longtemps que je voulais le faire, et je ne sais pas pourquoi j'ai attendu autant. Je me rappelle d'une ou deux fois où il a été attentionné avec moi, à m'écouter, et le reste du temps à s'écouter parler. J'ai passé toute la soirée avec ma voix intérieure qui commentait ses monologues, c'était marrant. J'avais du mal à contenir des fous rires par moment, alors je me concentrai en comptant les "moi je", justement. J'ai été soulagée lorsqu'on est entrés dans le cinéma, je commençais à me lasser. Je pensais m'éclipser vite fait, en sortant, et j'étais partie pour, et puis un message, de ma Souris, perdue comme d'habitude. Quelques mots à Moi Je, inquisiteur pour le coup. Je lui raconte son histoire, et je n'ai même pas le temps de finir ma phrase (ça arrive souvent avec Moi Je, ce qu'il a à vous dire est tellement plus intéressant que vos paroles), que j'ai le droit à "La salope, c'est tout ce que j'ai à dire". Surprise, et un brin choquée par ce jugement sans appel, je lui fait remarquer qu'à l'avenir il peut se garder ses jugements de valeur sur mes amis pour lui, suivi immédiatement par une sentence qui m'a presque fait rire : "Moi on me prend comme je suis ou on ne me prend pas". Bah ce sera pas. Je suis rentrée chez moi, soulagée de m'être débarrassée de cette relation encombrante, qui ne me servait à rien, si ce n'est à me déprimer sur la nature humaine.

Back in business, back on the market ! Mes résolutions : arrêter de me renfermer sur moi-même, refuser catégoriquement toute relation suivie, et profiter de mes amis ! (Et aussi, avancer mon mémoire, cartonner mes derniers examens et démarcher les entreprises pour trouver un boulot en septembre, mais ça c'est une autre histoire !)

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