Trio chantant

Cet été, trois nanas partaient en délire à l'UCPA. Rencontre au sommet de deux univers de l'Amie : l'adolescence lycéenne et l'école supérieure. La Quintinaise et l'Enzy se sont entendues comme deux laronnes en foire, et c'était parti pour une semaine de folie. Au cours d'une soirée certainement bien arrosées, une promesse a été faite. Quelques mois plus tard, deux morues prenaient leur voiture pour en rejoindre une troisième. Ce week-end, le trio infernal était enfin réuni, bien décidés à faire la fête !

Etape numéro 1 : la sortie de Paris
Parce que venir en train, ça fait tellement prolo (roh, c'est bon, les filles, je rigole), on s'est retrouvées à tenter de quitter la capitale à 17h30, pour mettre le cap sur ma sweet banlieue pourrie. Sauf que :
- sortir du parking : 45 minutes
- faire 100 mètres sur l'avenue de Rivoli : 30 minutes
- faire une boucle gratos, parce que le GPS, c'est naze : 25 minutes
- fumer à la fenêtre de la voiture en rigolant comme des dindes et se sentir en vacances : ça n'a pas de prix.

Etape numéro 2 : se mettre en condition avant de sortir
Pour le coup, la "fin d'après-m' tranquillou sur le canapé en attendant la soirée", bah c'était raté. Plan B, livraison express de pizza, dénichage de cidre au fond du frigo, grandes résolutions "les filles, ce soir, je ne bois pas !" (non, le cidre, ça compte pas, ok, la bière après non plus, et le shot de vodka, c'était un cadeau...), habillage de fille "j'te prête ma mini", "j'te passe mes bottes", direction THE bar, destination THE cave, objectif THE micro. En chanson, à l'aller (repérée par des gros lourds, en même temps, avec nos gros sabots...) comme au retour (où ça chantait plus fort que nous), joyeusement dans le métro, les escaliers, la rue, et enfin, dans le bar.

Etape numéro 3 : le bar
Bon, test passé avec succès, les filles ont bien aimé. Une bonne ambiance en ce samedi soir, pas mal de gens (presque un peu trop), des groupes très variés, une chaleur torride (vive les robes en laine...), un level de folie au micro. Au final, il s'est avéré que l'Amie a fini par envoyer ses sbires pour lui chercher ses pastis traditionnels (qu'elle n'a pas su distinguer des "horribles" Ricard), que la Quintinaise faisait très femme fatale au bar, et que je faisais bien la fille en duo.

Etape numéro 4 : après la fête...
Le retour s'est géré tranquillement, en mode larvage-pizza sur le canapé. On en a perdu une en route, roulée en boule dans les bras de l'Amie, pendant que je me faisais remonter les bretelles "C'est pas bien de jouer avec les garçons fragiles", "Mais je joue pas, c'est lui qui me cherche".

Etape numéro 5 : le lendemain
Un bon dimanche sur la Terre ! Un petit brunch à domicile, assuré en catastrophe grâce au travail dominical (je sais, c'pas bien !), mode larvage en chausson, à 16h, nous étions prêtes à passer en mode bobo ! Direction Montmartre, les escaliers, le Sacré Coeur, les marches avec le chanteur "tellement typique", la galerie d'art (et c'est combien le p'tit machin, là ? Ah ouai, 150€, quand même !), la pluie, et le refuge, un petit café "tellement parisien" !
Il aura été le cadre de discussions hautement philosophiques sur les poils pubiens (non, mais vous étiez sérieuses à vouloir un post JUSTE là-dessus ?), des bobos qui mangent au resto, de pratiques sexuelles extrêmes, de fidélité, de névroses, d'addictions, des tarifs pratiqués par les psy. Le temps est passé bien trop vite, comme toujours quand on s'amuse !

Je retiendrai de ces moments mémorables que nous sommes tous des pervers et que les chocolats/vins chauds sont toujours meilleurs à la deuxième tournée ! (Et aussi qu'on remet ça quand vous voulez, et ouai meuf !)

Comments

[Loulou]

""C'est pas bien de jouer avec les garçons fragiles", "Mais je joue pas, c'est lui qui me cherche"."

lol !