Les bad boys

J'ai toujours été attirée par les bad boys. Ca doit être mon côté romans Arlequin, avec la jolie princesse qui craque pour une brute épaisse. Et oui, je l'avoue, Vin Diesel me fait frissonner dans Fast & Furious, je fond devant Chris Keller en regardant Oz, et j'ai poussé un petit cri d'extase en voyant le tatouage de Clooney dans Une nuit en enfer. Chacun ses petites faiblesses, moi ce sont les machos dans les films avec des voitures avec des jolies filles.

Toujours est-il que sur des conseils avisés, j'ai ouvert un peu plus grand mes mirettes dans les transports en commun, parce qu'à ce qu'il parait, "Une des règles du métro parisien, il y a toujours un beau mec à mater dans  chaque rame". C'est pas moi qui l'ai dit...

Donc, en rentrant ce soir, dans le métro parisien, j'ai zyeuté, et j'ai trouvé. Un beau grand gars, qui me regardait fixement, presque avec amusement, jeu de regards, bla bla, je suis descendue à ma station, dernier regard, violons sur le quai, et zou, notre flirt oculaire était terminé.

N'empêche, le beau mec sur lequel j'ai tant craqué, il était tout raide défoncé. Oui, je sais, tout le monde a le droit de faire la fête de temps en temps, mais bon, de là à avoir les yeux qui se ferment et le regard un peu trouble par moment (jusqu'ici tout va bien), à 17h30 (là, ça se corse...) ! Et les deux autres croisés en rentrant du badminton (imaginez l'état après 3h de sport intense en salle par 25°C), ils n'avaient pas l'air d'anges non plus.

Je devrais peut-être aller draguer en prison, qui sait...